La pluie est de retour : comment je gère l’humidité sur les cheveux
- Yohann Jouvanceau

- 27 sept. 2024
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : il y a 1 jour
Quand la pluie revient, je ne parle pas de problème, mais de réalité. L’humidité fait partie du jeu, surtout quand on travaille la matière cheveux au quotidien. Ce sont rarement les produits qui font défaut, mais la manière dont la fibre est préparée et respectée.
Avec le temps, j’ai compris une chose : plus on cherche à contraindre le cheveu, plus il réagit. L’enjeu, par temps de pluie, n’est pas de figer, mais de structurer.
En réalité, l’humidité sur les cheveux agit toujours comme un révélateur de l’état réel de la fibre capillaire.
L’humidité sur les cheveux : comprendre et limiter les frisottis
Un cheveu qui gonfle, qui frise ou qui perd sa tenue sous la pluie n’est pas “indiscipliné”. Il est souvent déshydraté, poreux ou mal préparé.
En automne et en hiver, je travaille toujours dans cette logique : renforcer la fibre pour qu’elle absorbe moins l’humidité ambiante. Un cheveu dense, nourri, gainé réagit peu. C’est une base non négociable.
Je commence presque toujours par assainir. Un gommage capillaire permet de repartir sur une fibre propre, débarrassée des résidus. Ensuite, j’oriente vers des shampoings structurants, souvent formulés avec des protéines de riz, qui lissent la cuticule et redonnent de la tenue sans rigidifier.
Certaines gammes, comme Brilliance & Shine ou Iles Formula, répondent très précisément à ce besoin quand l’humidité devient un facteur dominant.
Pour finaliser, j’utilise régulièrement Mirror Rinse de Oribe. Ce n’est pas un soin spectaculaire, mais un soin intelligent. Il travaille la surface du cheveu, referme la cuticule et crée une protection réelle face à l’humidité, tout en laissant une brillance très pure.
La coiffure est un choix stratégique
Par temps de pluie, je ne cherche jamais à “forcer” une coiffure. J’adapte la structure au climat.
Les coiffures basses, nettes, construites — queue-de-cheval basse, chignon lisse, bun maîtrisé — sont les plus efficaces. Elles limitent l’exposition de la fibre, évitent les tensions inutiles et donnent une allure précise, élégante, assumée.
Un foulard en soie ou en satin peut aussi jouer un rôle très simple mais très juste : protéger, sans agresser, sans contraindre.

Pour les jours de pluie légère, un foulard ou un bandana peut également protéger vos cheveux. Non seulement il agit comme une barrière physique contre les gouttes, mais il donne aussi un style chic et décontracté. Choisissez un modèle en soie ou en satin pour éviter de froisser ou d’abîmer vos cheveux.
Créer une barrière, pas une armure
Les sprays anti humidité ont leur place, à condition de ne pas être utilisés comme des laques déguisées. L’objectif n’est pas de figer, mais de poser une barrière légère, presque invisible.
Sur un cheveu bien préparé, quelques pulvérisations suffisent à limiter l’impact de l’humidité et à prolonger la tenue de la coiffure.
La laque : un outil, pas une finalité
La laque est souvent mal utilisée. Bien choisie, elle ne fige pas : elle protège.
Par temps humide, une laque souple permet de maintenir la structure tout en accompagnant le mouvement naturel du cheveu. Je privilégie toujours les textures fines, propres, qui disparaissent une fois posées.
Pourquoi je proscris les serviettes en coton
C’est un détail qui n’en est pas un.
Un cheveu mouillé est vulnérable. Le coton est abrasif, il soulève la cuticule, crée des micro cassures et accentue les frisottis.
Je recommande systématiquement la serviette en microfibre. Elle absorbe l’eau sans agresser, respecte l’hydratation naturelle du cheveu et laisse la fibre plus calme, plus stable. On ne frotte jamais. On presse, on enveloppe, on laisse faire.
La chaleur ne compense jamais une fibre fragilisée
La pluie n’est pas un ennemi. Elle agit comme un révélateur et met en lumière l’état réel de la fibre ainsi que la qualité du travail effectué en amont.
Lorsque le cheveu est respecté, préparé et structuré, l’humidité cesse d’être une contrainte. La matière reste stable, la coiffure conserve sa tenue sans rigidité ni excès. Ce sont ces choix précis, souvent invisibles mais essentiels, qui distinguent une coiffure qui subit les conditions extérieures d’une coiffure qui les traverse avec maîtrise.
Sur la durée, c’est toujours la qualité de la préparation qui fait la différence.
Conclusion
La pluie n’est pas un ennemi. Elle agit comme un révélateur et met en lumière l’état réel de la fibre ainsi que la qualité du travail effectué en amont.
Lorsque le cheveu est respecté, préparé et structuré, l’humidité cesse d’être une contrainte. La matière reste stable, la coiffure conserve sa tenue sans rigidité ni excès. Ce sont ces choix précis, souvent invisibles mais essentiels, qui distinguent une coiffure qui subit les conditions extérieures d’une coiffure qui les traverse avec maîtrise.
Sur la durée, c’est toujours la qualité de la préparation qui fait la différence.

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